Depuis plusieurs semaines , des informations alarmantes circulent au sujet de la composition des couches jetables pour bébé ; le magazine « 60 millions de consommateur » en a fait le dossier de son numéro de février 2017 en révélant que 10 marques sur les 12 analysées contenaient des substances toxiques
Depuis plusieurs semaines , des informations alarmantes circulent au sujet de la composition des couches jetables pour bébé ; le magazine « 60 millions de consommateur » en a fait le dossier de son numéro de février 2017 en révélant que 10 marques sur les 12 analysées contenaient des substances toxiques ; plus récemment ce sont les couches Marmailles qui ont rappelé toute une série de couches contenant des pièces métalliques. Les parents s’inquiètent et souvent disons-le à juste titre !!!
Des premières heures de sa naissance jusqu’à l’âge de 2 ou 3 ans, le bébé va porter une couche 24h sur 24h. Les parents vigilants veulent savoir ce qu’ils mettent sur la peau de leur petit ; et pourtant ils ne sont pas vraiment aidés dans leur recherche d’informations puisque la réglementation n\'oblige pas à afficher la composition des couches sur le paquet, contrairement aux cosmétiques et produits de toilette !
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Certaines de ces substances sont classées "cancérogènes probables" ou "cancérogènes possibles" , d’autres sont classées comme perturbateurs endocriniens .
Une fois qu’on a dit ça, qu’est ce qu’on fait ?!......
Faut-il revenir aux couches lavables pour protéger la santé de bébé ?
Pour les parents motivés, voilà sans doute la solution la plus rassurante ; nous vous parlerons des couches lavables dans un prochain article !
Pour les parents qui n’ont pas passé le pas des couches lavables, l’alternative est à trouver dans les couches écologiques. Pourquoi ?
Parce que les fabricants de couches écologiques vont être beaucoup plus vigilants par rapport aux matières utilisées et affichent des garanties rassurantes en termes de qualité du produit :
Par exemple, le fabricant français de couches TIDOO garantit que ses couches :
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Par ailleurs, la plupart des couches écologiques sont fabriquées en Europe ( les couches TIDOO sont fabriquées en France), dans le respect des normes les plus strictes. La traçabilité des produits est ainsi nettement plus aisée que si les couches sont fabriquées en Chine ou au Vietnam ce qui est le cas des nombreuses couches non écologiques.
Nous voilà donc déjà rassurés sur le fait que toutes ces substances dangereuses pointées du doigt dans les différentes études n’ont pas leur place dans ces couches.
Faire un produit sain et aussi efficace que ceux de la grande distribution est une chose, mais il va de soi que, développement durable oblige, il est tout aussi important que les aspects écologiques ne soient pas oubliés . Les couches jetables représentent 40% des déchets ménagers d’un foyer ayant un enfant entre 0 et 2 ans soit environ une tonne de déchets ! Or le problème principal des couches est leur mauvaise bio-dégradabilité. Celle-ci est très faible en général, car la couche est un produit complexe, avec des non-tissés, souvent en polypropylène ou polyéthylène, et surtout le gel super-absorbant (SAP).
Les fabricants de couches écologiques vont faire l’effort de diminuer au maximum les éléments les plus synthétiques et de les remplacer par un équivalent écologique. Pour le matelas absorbant par exemple, la partie cellulose est considérablement renforcée pour mettre moins de super-absorbant, utilisé par toutes les marques sans exception malgré ce qui est parfois allégué par certains. Celui-ci reste à ce jour malheureusement inévitable parce que c’est le seul moyen d’éviter que la couche ne fuie et qu’il n’y a pas encore d’alternative écologique. Tous ceux qui ont cru avoir trouvé ont subi un échec. Ce renforcement de la partie cellulose du matelas permet aussi d’éviter, par principe de précaution, le contact direct et prolongé de la peau de bébé avec l’absorbant.
Au final, alors que le taux de biodégradabilité de marques conventionnelles atteint parfois péniblement 10 % les marques écologiques affichent de 40 % à 50 % de biodégradabilité. Et on peut espérer qu’un jour ce taux puisse atteindre les 100 %, c’est-à-dire un produit compostable .
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